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Municipalité de Saint-Sulpice

Historique & patrimoine

Historique & patrimoine

Historique & patrimoine

Historique

L’origine de Saint-Sulpice remonte au tout début de la colonisation de la Nouvelle-France. C’est en effet en 1640 que le territoire de ce qui allait devenir Saint-Sulpice fut octroyé aux « Associés de Montréal ». Ceux-ci le cédèrent aux Sulpiciens en 1663 et c’est depuis ce temps que la Seigneurie, puis la Municipalité et la Paroisse, portent le nom de Saint-Sulpice.

Sur cette terre seigneuriale, la vision du fleuve Saint-Laurent fut toujours comme « la permanence du paysage » pendant que l’humeur du temps et des hommes « bardassait » ce sol que nous foulons aujourd’hui.


Pendant que des communautés religieuses (les Oblates et les Frères de la Charité) oeuvraient à Saint-Sulpice et que des communautés ethniques (principalement les Portugais et les Suisses) s’y installaient, plusieurs édifices commerciaux s’étaient construits et continuèrent de s’ériger le long du Chemin du Roy et la Montée de Saint-Sulpice


Graduellement, la vocation agricole et maraîchère perdit de sa vigueur au profit d’un élargissement du noyau central résidentiel qui prit de l’ampleur et s’éloignant de notre majestueux fleuve, englobe maintenant plus de la moitié de notre population.
Immuable vision d’un avenir à profiler, le fleuve Saint-Laurent, dont les eaux bleues semblent veiller sur nos destinées paroissiales, fournit à notre coin de terre ses allures de havre de paix.


Saint-Sulpice et le Saint-Laurent…  quelle merveilleuse expression des forces de la terre et de l’eau. Puisse les hommes qui y vivent poursuivre dans l’harmonie l’œuvre de nos ancêtres…

LA SEIGNEURIE DE SAINT-SULPICE

LA SEIGNEURIE DE SAINT-SULPICE

La seigneurie de Saint-Sulpice

Centre du village - route 138  

Concédée en 1640 aux Associés de Montréal en même temps que l'Île de Montréal, la seigneurie passe en 1663 aux religieux du Séminaire de St-Sulpice de Paris.

De cet immense territoire de 10.2 km x 29 km naîtront Saint-Sulpice, l'Assomption, l'Épiphanie, St-Gérard Majella, St-Alexis et St-Jacques.

Associé à l'église paroissiale depuis 1883, le presbytère actuel a logé 15 des curés de Saint-Sulpice.

Un fils illustre dans la paroisse, le Père Albert Lacombe O.M.I., a accompli une oeuvre gigantesque dans l'ouest canadien.

Une Église... reconnue monument historique

Une Église... reconnue monument historique

Une Église... reconnue monument historique 

Centre du village - route 138

De la petite église de bois de 1706, en passant par celle de pierre de 1724, l'église actuelle de 1832 rappelle l'oeuvre de générosité des paroissiens d'alors, le talent raffiné des architectes, des scuplteurs et des peintres de l'époque.

Construite en 1830, la petite chapelle de Procession, aussi monument historique, présente des caractéristiques uniques.

UN FLEUVE AU COEUR DU CONTINENT

UN FLEUVE AU COEUR DU CONTINENT

Un fleuve au coeur du continent

Centre du village près du belvédère - route 138 

Cette autoroute maritime est au coeur des liens entre la seigneurie de Saint-Sulpice et la seigneuries des Îles Bouchard... et son long cours déborde le Québec.

Attrait touristique naturel, les débordements de son lit ont marqué l'histoire de notre village tandis que les phares ont longtemps facilité la navigation et permis à des paroissiens de prendre soin de ces sentinelles de la nuit.

LE CHEMIN DU ROY

LE CHEMIN DU ROY

Le chemin du Roy

973, Chemin Bord-de-l'Eau 

Officiellement déclaré carrossable de Québec à Montréal en 1737, le Chemin du Bord-de-l'Eau demeure la section la mieux conservée de ce chemin du Roy original.

Le Chemin du Bord-de-l'Eau offre des vues panoramiques sur le Saint-Laurent et demeure le site de belles anciennes maisons dont certaines furent chauffées et éclairées au gaz naturel vers la fin du 19e siècle.

UNE SEIGNEURIE AU COEUR DU SAINT-LAURENT

UNE SEIGNEURIE AU COEUR DU SAINT-LAURENT

Une seigneurie au coeur du Saint-Laurent

825, Chemin du Bord-de-l'Eau 

La seigneurie des Îles Bouchard comprenait l'Île Bouchard, l'Île Ronde (Villebon), l'Île-à-Privé, l'Île-aux-rats et l'Île-aux-boeufs.

François DeJordy-Moreau de Cabanac en sera le premier seigneur résident auquel succédera son épouse Louise-Catherine Robineau de Bécancour, ses fils et plusieurs autres jusqu'à l'abolition du régime seigneurial en 1854.

Une chapelle sera construite en 1954 par les Abbés Laporte pendant que sur la Côte sulpicienne, des moulins à vent (appelés aussi roues) desservaient en eau puisée du fleuve les besoins des fermes agricoles grâce à l'énergie éolienne.

LA MAISON DUHAMEL

LA MAISON DUHAMEL

La maison Duhamel

785, Chemin Bord-de-l'Eau 

Construite en 1798-1799, cette belle maison de pierre présente une architecture d'époque particulièrement bien conservée.

Résidence du sénateur Rainville de 1932 à 1942, cette belle d'antan a aussi été le théâtre d'un drame unique dans les annales paroissiales.

LA MAISON GOUR

LA MAISON GOUR

La maison Gour

702, rue Notre-Dame - route 138 

Transformée en maison à toit mansard à la fin du 19e siècle, cette maison de pierre de 1820 a été construite par Pierre Gour, petit-fils du meunier Pierre Gour dont le moulin à farine était à proximité près du fleuve.

Le moulin banal a desservi les habitants de Saint-Sulpice dès 1707 et ceux de l'Assomption sous le règne du Père Gour entre 1713 et 1728.

La présence du moulin sulpicien est à l'origine de la Montée de Saint-Sulpice reliant depuis lors Saint-Sulpice à L'Assomption.

Au détour de ce carrefour commercial se sont longtemps retrouvés l'Auberge du temps et le grand quai servant au transport du blé par bateau.

LA MAISON BEAUPRÉ

LA MAISON BEAUPRÉ

La maison Beaupré

607, rue Notre-Dame - route 138 

La plus ancienne résidence de pierre de la paroisse, construite vers 1773 par François Beaupré, deviendra la propriété de son fils Louis en 1797 puis Benjamin Beaupré en 1822.

Député en 1816, Benjamin Beaupré vend la terre où est érigé aujourd'hui le Collège de l'Assomption et fut un notable important du bourg de l'Assomption.

Un des fils de Benjamin Beaupré prendra la route de l'ouest canadien et sera le père du Géant Beaupré mesurant plus de 8 pieds (2.5 mètres) et dont la vie plutôt tragique est connue à travers le Canada et les États-Unis.

PAUL GOUIN

PAUL GOUIN

Paul Gouin

1610, rue Notre-Dame - route 138

Résidence d'été construite en 1934 et embellie par l'ajout de bâtiment aux allures de moulin à vent, cette maison appartenait à Paul Gouin, fils du Premier Ministre Lomer Gouin et d'Eliza Mercier, elle-même fille d'une ancien Premier Ministre, Honoré Mercier.

Lui-même fondateur de l'Action libérale nationale, élu député de l'Assomption en 1935, Paul Gouin laisse cette demeure à son fils Pierre.